AIDES-SOIGNANT.E.S ET AUXILIAIRES DE PUÉRICULTURE - DES DIPLÔMES ET UNE RÉMUNÉRATION À REVALORISER !
La CFDT Santé-Sociaux revendique depuis 2013 la refonte du diplôme d’aide-soignant.e afin de tenir compte de la réalité du terrain. Les actes pratiqués ne sont plus les mêmes et les compétences progressent. Pour autant, le travail réel n’est reconnu ni par le diplôme ni par la rémunération. Le chantier qui s’ouvre sur les métiers du grand âge est une opportunité pour revaloriser les aides-soignant.e.s en catégorie B dans le public, et pour une équivalence de niveau IV dans le privé. Une prime est insuffisante : variable par définition, elle n’entre pas en ligne de compte pour la retraite. La CFDT Santé-Sociaux chiffre sa proposition à environ 21 millions d’euros pour 300 000 aides-soignant.e.s dans le public (intégration d’une prime), à 158 millions d’euros dans le champ associatif et à 100 millions pour le secteur lucratif. Les auxiliaires de puériculture doivent aussi être revalorisés sur le même mode. La place et le rôle des agent.e.s de service doivent aussi être