Qualité de vie au travail: “La balle est dans le camp du Medef”
Le 5 juin se tenait la huitième séance de négociation traitant
de la qualité de vie au travail et de l’égalité professionnelle. Hervé
Garnier, chef de file de la délégation CFDT, déplore l’attitude du
patronat, qui rechigne à s’engager. La conclusion de la négociation,
initialement prévue le 14 juin, pourrait être compromise.
Sans texte pour discuter, la négociation n’est pas chose facile. C’est donc « déçue » par l’attitude du patronat (le Medef étant dans l’incapacité de proposer un projet d’accord) et « sceptique »
que la CFDT a abordé cette huitième séance de négociation. Sceptique
quant à la capacité du Medef de résoudre dans les temps – c'est-à-dire
avant la conférence sociale – les problèmes internes que pose la
succession à sa présidence. Sceptique quant à la volonté du patronat de
faire enfin de la question du travail un thème de négociation et
d’action dans les entreprises. Pour le chef de file patronal, « les concessions qui ont déjà été faites sont au maximum »,
et ce, alors que la participation des syndicats à l’organisation du
travail et le caractère obligatoire d’une négociation sur la qualité de
vie au travail dans l’entreprise ne sont toujours pas intégrés au texte.
La CFDT n’exclue pas une séance supplémentaire en sus de la rencontre
du 14 juin pour parvenir à un accord. Mais Hervé Garnier, son chef de
file, l’affirme tout de go : « Il est hors de question de partager l’échec des négociations ».
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