Laboratoire des CARMES à Caen : les salariés en grève
Suite à la Loi HPST (Hôpital, Patients, Santé
territoire) et au rapport Ballereau du 13 janvier 2010, l’enquête de
l’IGAS en 2006 a fait l’objet d’un rapport particulièrement sévère à l’égard des biologistes : « les biologistes constituent la profession de santé la mieux rémunérée et celle qui a connu la progression la plus importante ».
Depuis, les laboratoires de biologie médicale ont
l’obligation de se soumettre à l’accréditation, garante de la qualité
et de la sécurité des soins. Le gouvernement a pris plusieurs mesures,
dont des baisses successives de la nomenclature. Les laboratoires
doivent se regrouper pour mutualiser et rentabiliser au maximum leurs
moyens. De plus de 4 000 laboratoires en 2006, ils sont passés à 1 000
entités aujourd’hui, avec parfois, l’entrée de financiers dans ces
groupes.
Cette forme d’ « industrialisation de la biologie » s’accompagne d’une dégradation notable des conditions de travail des salariés mais aussi d’une absence totale de reconnaissance salariale de la part des employeurs, malgré tous les efforts consentis par l’ensemble des personnels pour s’adapter à ces nouvelles conditions de travail.
Depuis deux ans, les employeurs ont bloqué les salaires, prenant ainsi les salariés en otages, pour faire pression au niveau du gouvernement.
Des négociations ont repris le 28 décembre 2013, mais restent largement en dessous des revendications CFDT, et certains employeurs refusent même l’application de ces dernières augmentations jusqu’à l’extension de l’avenant. Pour les salariés des laboratoires, la limite est dépassée !
A Caen, cette absence de dialogue social entre biologistes et représentants du personnel vient de faire exploser la situation. La CFDT santé sociaux, première organisation syndicale représentative de la branche avec 46,27% a pourtant alerté les employeurs nationaux.
Le débrayage des salariés du laboratoire des CARMES a été suivi à 75%, signe de leur colère et de leur détermination pour obtenir un vrai dialogue social. L’équipe CFDT santé sociaux sera ainsi reçue mardi prochain pour entamer des négociations salariales dignes de ce nom avec leurs employeurs.
La CFDT santé sociaux soutient les salariés et recommande vivement aux employeurs de la branche de tenir compte de leurs revendications et de la nécessité d’ouvrir le dialogue social au plus vite.
Cette forme d’ « industrialisation de la biologie » s’accompagne d’une dégradation notable des conditions de travail des salariés mais aussi d’une absence totale de reconnaissance salariale de la part des employeurs, malgré tous les efforts consentis par l’ensemble des personnels pour s’adapter à ces nouvelles conditions de travail.
Depuis deux ans, les employeurs ont bloqué les salaires, prenant ainsi les salariés en otages, pour faire pression au niveau du gouvernement.
Des négociations ont repris le 28 décembre 2013, mais restent largement en dessous des revendications CFDT, et certains employeurs refusent même l’application de ces dernières augmentations jusqu’à l’extension de l’avenant. Pour les salariés des laboratoires, la limite est dépassée !
A Caen, cette absence de dialogue social entre biologistes et représentants du personnel vient de faire exploser la situation. La CFDT santé sociaux, première organisation syndicale représentative de la branche avec 46,27% a pourtant alerté les employeurs nationaux.
Le débrayage des salariés du laboratoire des CARMES a été suivi à 75%, signe de leur colère et de leur détermination pour obtenir un vrai dialogue social. L’équipe CFDT santé sociaux sera ainsi reçue mardi prochain pour entamer des négociations salariales dignes de ce nom avec leurs employeurs.
La CFDT santé sociaux soutient les salariés et recommande vivement aux employeurs de la branche de tenir compte de leurs revendications et de la nécessité d’ouvrir le dialogue social au plus vite.
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