Les priorités de la CFDT pour le grand emprunt

Une délégation CFDT, emmenée par François Chérèque, a été reçue, le 12 octobre par les ministres du Travail et du Budget, pour évoquer le grand emprunt. L’occasion pour la CFDT de leur faire connaitre ses positions sur le sujet.

D’emblée François Chérèque a mis le doigt là où cela fait mal : « il est impossible de réfléchir sur l’emprunt en dehors de la question de la dette » qui représente aujourd’hui 73 % du PIB ! C’est pourquoi la CFDT demande que cet emprunt soit réalisé au moindre coût, notamment en évitant une souscription populaire, qui « avantagerait les plus Français les plus fortunés qui bénéficieraient ainsi d’une rente d’Etat financée par l’ensemble des contribuables ». Une situation d’autan plus inacceptable qu’ils bénéficient déjà d’une fiscalité très avantageuse via le bouclier fiscal.

Préparer l'avenir

Concernant l’utilisation du grand emprunt, « il est indispensable que’il nous permettre de faire un saut technologique, insiste François Chérèque, il ne doit surtout pas se substituer aux manques de décisions d’hier ». En effet, le secrétaire général précise que « l’emprunt ne doit en rien financer des dépenses courantes et encore moins des déficits publics accumulés ». L’utilisation des fonds ainsi récoltés doit bien entendu se faire en étroite cohérence avec des outils tels que le Fiso (fonds d’investissement social que la CFDT obtenu pour permettre de « former plutôt que de licencier » les salariés touchés par la crise).

Enfin, pour la CFDT, deux éléments majeurs doivent guider l’utilisation de l’emprunt : d’une part la prise en compte du vieillissement de la population et d’autre part le développement durable.

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