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Le secrétaire général de la CFDT François Chérèque a estimé mercredi sur France Inter qu'il fallait accepter "qu'en France l'action syndicale ne soit pas toujours des manifestations".

Interrogé sur la journée interprofessionnelle pour un travail décent, organisée mercredi, M. Chérèque a expliqué que les modalités d'actions avaient changé.

"Avant l'été, il y avait un moment d'urgence sociale, d'indignation, avec une nécessité de crier à la face du monde ce sentiment d'injustice (...), et après l'été on est plus sur des actions concrètes dans les entreprises", a-t-il dit.

"Il faut casser cette image comme quoi les organisations syndicales, depuis la rentrée ne sont pas actives. Non. Les organisations syndicales, depuis la rentrée sont très actives", a-t-il affirmé, précisant qu'il y avait "de l'action syndicale partout en France". "A la rentrée, on est dans un autre type d'actions, et on ne lève pas le pied", a ajouté le syndicaliste. "Acceptons qu'en France l'action syndicale ne soit pas toujours des manifestations", a-t-il dit, précisant que "notre rôle aujourd'hui c'est de montrer que la crise existe toujours".

Selon M. Chérèque, il faut "essayer aujourd'hui de trouver des solutions entreprises par entreprises".

Pour lui, la journée pour le travail décent sera "une réussite si on en parle". Il a précisé qu'une date pour une intersyndicale était prévue, pour "réfléchir à la façon dont on donne de la visibilité à ce qu'on a fait".

Selon lui, "en France, les entreprises, une partie d'entre elles, font marcher la planche à licenciements". "On licencie trop et on ne cherche pas assez de solutions alternatives", a-t-il dit. Il a par ailleurs refusé le terme de "cogestion de la crise" entre les syndicats et l'exécutif, estimant que son organisation syndicale était "dans une démarche d'opposition-propositions" et avait un rôle "de contre pouvoir".




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