Pharmacie d'officine, blocage des salaires : c’est une fois de trop !

Les salariés sont une fois de plus pris en otage par les organisations patronales qui déclarent refuser de négocier la moindre augmentation de salaire tant que le Ministère et la CNAM n’auront pas donné plus de visibilité quant au devenir de la Pharmacie d’officine.
Pharmacie d'officine, blocage des salaires : c’est une fois de trop !
Lors de la dernière commission mixte plénière de la branche Pharmacie d’officine du 13 avril 2011 relative aux salaires, les trois chambres patronales ont, une fois de plus, bafoué les salariés en se déclarant mandatées… pour ne rien accorder à leur personnel !
Et de nouveau, les organisations d’employeurs nous expliquent demeurer dans l’attente, cette fois, du rapport de l’enquête sur la situation économique des pharmacies réalisée par l’IGAS (Inspection Générale des Affaires Sociales) qui sera rendu fin mai/début juin 2011 et, n’avoir aucune visibilité sur les décisions gouvernementales.
De tels arguments ont déjà été avancés les années précédentes menant à un blocage quasi systématique des salaires.
Rappelons que les trois premiers coefficients de la branche sont au SMIC, les autres coefficients sont tassés à un tel point que 3 euros seulement les séparent. Les pharmaciens adjoints, quant à eux, ne sont guère mieux lotis avec un salaire qui ne leur permettra pas de bénéficier d’une véritable retraite de Cadre.
La CFDT Santé-Sociaux revendique un premier coefficient de la grille fixé à 5 % au-dessus du SMIC en vigueur et le coefficient 430 pour les pharmaciens adjoints au niveau du plafond de la Sécurité sociale, soit un point à 4,52 euros.
Notre organisation se déclare indignée par de tels procédés. Ceci n’est plus acceptable. Une telle situation ne peut perdurer : nous sommes déjà au mois de mai et les salariés ne peuvent constamment pâtir de tractations patronales avec le gouvernement. Les salariés s’inquiètent de voir leur pouvoir d’achat baisser. Leurs rémunérations sont faibles face au coût de la vie qui croît de jour en jour et leur devenir est lui aussi plus que précaire.
De telles conditions de rémunérations sont intolérables : ceci doit changer et rapidement, si les titulaires veulent pouvoir encore compter sur leurs collaborateurs.

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