Pouvoir d'achat : Chérèque réclame une hausse du Smic
Plutôt que la prime voulue par le gouvernement, le leader de la CFDT réclame une augmentation du SMIC pour compenser l'inflation. | Europe 1
«Un coup de pouce» pour le SMIC: c'est ce que François Chérèque, secrétaire général de la CFDT, a réclamé en ce jour de fête du travail. Invité du Grand Rendez-vous Europe 1/Le Parisien, le leader syndical n'a pas avancé de chiffres mais veut négocier une augmentation du salaire minimum au delà de l'inflation. Les smicards sont pour lui les premières victimes de la baisse du pouvoir d'achat : «Les charges fixes qu'ils sont obligés de payer: les loyers, l'énergie, les transports, etc. augmentent plus que l'inflation».
Aucun coup de pouce depuis 2007. Environ 2,3 millions de Français, soit un salarié sur dix, est payé au Smic. Sa revalorisation est d'habitude automatiquement liée à la hausse des prix. Après avoir augmenté de 1,6% le 1er janvier, atteignant 1.365 euros (9 euros bruts l'heure), il pourrait ainsi à nouveau augmenter autour de 2% au 1er juillet prochain. Mais au delà de ces revalorisations mécaniques, aucun «coup de pouce» n'a été donné au Smic depuis l'arrivée de Nicolas Sarkozy au pouvoir en 2007.
La prime pour l'emploi critiquée. «Je préférerais que le président de la République se préoccupe de ce problème là, plutôt qu'il fasse ce qu'il fait sur les primes et qu'il amène beaucoup de désillusions ensuite», a affirmé M. Chérèque, évoquant la prime que le gouvernement a décidé d'imposer aux entreprises de plus de 50 salariés, si elles versent des dividendes en hausse à leurs actionnaires. Chérèque reproche à cette prime de coûter moins cher à l'entreprise qu'une augmentation de salaire et de ne pas compter pour la retraites des salariés. «Il y aura énormément des déçus, a-t-il certifié, nous préférons, nous, une négociation qui tienne compte de tous les sous-traitants et des intérimaires».
Aucun coup de pouce depuis 2007. Environ 2,3 millions de Français, soit un salarié sur dix, est payé au Smic. Sa revalorisation est d'habitude automatiquement liée à la hausse des prix. Après avoir augmenté de 1,6% le 1er janvier, atteignant 1.365 euros (9 euros bruts l'heure), il pourrait ainsi à nouveau augmenter autour de 2% au 1er juillet prochain. Mais au delà de ces revalorisations mécaniques, aucun «coup de pouce» n'a été donné au Smic depuis l'arrivée de Nicolas Sarkozy au pouvoir en 2007.
La prime pour l'emploi critiquée. «Je préférerais que le président de la République se préoccupe de ce problème là, plutôt qu'il fasse ce qu'il fait sur les primes et qu'il amène beaucoup de désillusions ensuite», a affirmé M. Chérèque, évoquant la prime que le gouvernement a décidé d'imposer aux entreprises de plus de 50 salariés, si elles versent des dividendes en hausse à leurs actionnaires. Chérèque reproche à cette prime de coûter moins cher à l'entreprise qu'une augmentation de salaire et de ne pas compter pour la retraites des salariés. «Il y aura énormément des déçus, a-t-il certifié, nous préférons, nous, une négociation qui tienne compte de tous les sous-traitants et des intérimaires».
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