Un calendrier d’agenda social resserré
Emploi,
dialogue social, épargne salariale, classifications : les partenaires
sociaux ont arrêté un programme de travail très dense d’ici à la fin
de l’année 2014.
Réunis
le 9 septembre en comité de suivi de l’agenda social, les partenaires
sociaux ont confirmé leur programme de travail des mois à venir. Très
médiatisée, la négociation
sur « la qualité et l’efficacité du dialogue social dans les
entreprises et l’amélioration de la représentation des salariés »
s’ouvrira début octobre pour une conclusion d’ici la fin de 2014. En
matière d’emploi, l’heure n’est pas (encore) aux négociations, à
l’exception de celle sur le contrat de sécurisation professionnelle
(CSP) qui devra s’achever « au début du mois de novembre ». Pour le reste, le patronat a demandé un bilan des accords signés en 2011 sur l’emploi des jeunes « avant de voir les suites à donner avant la fin du mois d’octobre »,
de même que sur l’insertion professionnelle, inscrite dans la feuille
de route de la conférence sociale. Également à l’ordre du jour, un
comité de suivi des accords sur la modernisation du marché du travail de
2008, sur la sécurisation de l’emploi et sur la qualité de vie au travail de 2013. À cela s’ajoutent, à plus longue échéance, le suivi de la nouvelle convention d’assurance-chômage et la préparation de la suivante.
Tout reste à faire
L’épargne
salariale fera l’objet d’une délibération, en lien avec le Copiesas
(Conseil d’orientation de la participation, de l’intéressement, de
l’épargne salariale et de l’actionnariat salarié). Une délibération
s’ouvrira également début octobre en vue de « mettre à disposition
des branches professionnelles les outils nécessaires à la construction
d’une GPEC de branche et territoriale et d’une politique de
développement des qualifications ». Ce travail devra nourrir les négociations de branche sur les classifications, comme le réclame la CFDT. « Ce calendrier resserré est en soi une gageure,
a commenté le secrétaire national Hervé Garnier, accompagné des
secrétaires nationales Inès Minin et Marylise Léon et du secrétaire
confédéral Philippe Couteux. Maintenant, tout reste à faire et nous jugerons fin 2014 si le patronat s’est donné les moyens de tenir ses engagements. »
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