Conférence salariale 2016 : déclaration liminaire CFDT Santé Sociaux

La Fédération CFDT Santé Sociaux tient à réaffirmer que notre secteur d’activité est vital pour l’économie française, et participe à sa croissance. Mais pour cela il faut investir.
Conférence salariale 2016 : déclaration liminaire CFDT Santé Sociaux
Investir dans le secteur sanitaire et social, ce n’est pas investir dans des machines, mais investir dans des femmes et des hommes.
Depuis l’été 2015, la CFDT Santé Sociaux n’a eût de cesse d’alerter les pouvoirs publics sur le manque de moyens alloués aux professionnels pour exercer leurs missions de soins, d’aide, d’accompagnement et de solidarité envers nos concitoyens.
Le message « Je suis une richesse » porté par les militants CFDT, lors de la journée de mobilisation du 22 septembre 2015, est plus qu’un slogan.
C’est une réalité ! 
L’une des conditions majeures à la qualité de la bonne prise en charge de l’usager est la situation du professionnel qui l’accueille, et l’accompagne.
Valoriser les activités de la santé et du social, nécessite de changer le regard porté sur ce secteur en le reconnaissant comme véritable producteur de richesses.
Dans une société en crise économique et sociétale, particulièrement impactée par les évènements tragiques de l’année 2015, les pouvoirs publics doivent affirmer haut et fort la primauté du lien social, du vivre ensemble solidaire.
Pour la CFDT, il est temps d’inverser le discours du coût du social et de la santé.
Arrêtons de considérer le secteur comme un fardeau et cessons de le présenter comme tel ! Depuis des années lors des conférences salariales… à nouveau en 2016 ; et jusqu’à quand ?
La CFDT interpelle les représentants des ministères et des employeurs et rappelle ses revendications :
Une réelle transparence autour de l’élaboration des chiffres du GVT, et la mise en œuvre d’un outil partagé pour son calcul ;
Un 1er coefficient conventionnel supérieur à 105% du SMIC, la stagnation des minima conventionnels et/ou des salaires de base conduisent, depuis des années, à l’érosion de la rémunération ;
L’égalité de rémunération femmes/hommes, car si notre secteur était constitué à 90% d’hommes, il serait plus attractif en matière salariale, avec des diplômes reconnus à un niveau plus élevé ;
La construction d’une convention collective pour la BASSMS ; afin d’obtenir la reconnaissance de « branche professionnelle » susceptible de maintenir le dialogue social à ce niveau.
Le secteur associatif sanitaire, social et médico-social est toujours au plus mal : 
Les emplois continuent à disparaître ;
Les plans sociaux se succèdent ;
Le pouvoir d’achat des salariés est en berne, ce qui accroit leur précarité ;
Le dialogue social se dégrade ;
Les choix financiers imposés aux établissements contribuent à la détérioration des conditions de travail.
 Ça suffit !  
Reconnaitre la valeur professionnelle, améliorer la qualité de vie et le pouvoir d’achat des salariés, c’est rentrer dans un cercle vertueux ! 
Tel est le souhait de la CFDT !
Investir dans notre secteur d’activité, c’est investir pour chacun et pour tous !

Commentaires

  1. Effectivement, sans minima conventionnel, les salaires du secteur resteront bas et la situation des salariés sera précaire.

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