Des objectifs chiffrés de réduction de la pauvreté pour l'Europe
L’Année européenne de lutte contre la pauvreté et l’exclusion  sociale a mis en lumière une réelle volonté politique de l'Union  européenne de faire reculer la pauvreté de 20 millions de personnes en  dix ans.   
Des centaines d’initiatives locales, trois rendez-vous thématiques… et une dynamique positive à soutenir : l’Année européenne de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale a tenu ses promesses. « Cette année a rempli son rôle en donnant une impulsion politique à la lutte contre la pauvreté, affirme Anne Houtman, chef de la représentation de la Commission européenne à Paris. Pour la première fois, l’Europe s’est dotée d’objectifs chiffrés de réduction de la pauvreté ».
Une proposition CFDT
Pour  la France, l’ambassadeur de l’année européenne, François Soulage  (président du Secours Catholique), a présenté six orientations soumises  aux pouvoirs publics afin de faire reculer la pauvreté. L’une d’entre  elles reprend la proposition de la CFDT de fixer le montant du RSA socle  en fonction du seuil de pauvreté. « Nous demandons que le RSA  représente 55 % du seuil de pauvreté – soit 522 euros pour une personne  seule au lieu de 460 euros actuellement, explique Chantal Richard, secrétaire confédérale de CFDT. Le fait que François Soulage reprenne cette revendication lui donne un écho appréciable.  » Il demande aussi l’élaboration d’un plan national d’action et de  lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale décliné par des  conventions dans les territoires. Autre axe de travail : faciliter  l’accès aux droits existants en matière de logement, de santé, de  culture ainsi que de droits des migrants. François Soulage plaide encore  pour la définition de parcours d’insertion en fournissant un  accompagnement global, le développement d’une représentation des usagers  et des mesures pour favoriser l’inclusion financière. L’année 2011 sera  celle du bénévolat et du volontariat.

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