Ticket-resto : info !

Avec un « ticket-resto », on peut désormais acheter plus de produits – mais lesquels ?
Un décret publié le 2 décembre autorise les commerçants à accepter les titres-restaurant pour toute une série de denrées alimentaires… dont on ne connaît pas encore la liste précise. En attendant, les magasins font du cas par cas.


Selon le décret n° 2010-1460 du 30 novembre 2010, publié le 2 décembre, les titulaires d’un titre-restaurant peuvent désormais mettre dans leur chariot les fruits et légumes de leur choix, qu’ils soient en vrac ou emballés, ainsi que les « préparations alimentaires directement consommables, à réchauffer ou à décongeler, notamment de produits laitiers ». Le nouveau dispositif, qui prolonge les modifications décidées en mars dernier (lire notre article du 7 avril), paraît donc simple sur le papier.

Mais la réalité est bien différente, car la liste précise des produits et références entrant dans le champ du décret n’a pas été définie. « Elle le sera en janvier après discussion avec les enseignes de la distribution », annonce la Commission nationale des titres-restaurant (CNTR), organisme officiel auprès duquel les magasins, les détaillants et les marchands ambulants doivent s’enregistrer pour pouvoir accepter les « chèques déjeuner », « chèques restaurant », « chèques de table » ou « tickets restaurant ».


« Les produits achetés doivent constituer un cœur de repas équilibré »

Et quelles sont les règles en attendant ? « Les produits achetés doivent constituer un cœur de repas équilibré pour le salarié, explique Vincent Gallego, secrétaire général de la CNTR. Par exemple, une brique de lait est admise, mais pas un pack de six litres ou des barres glacées caloriques. On veut aussi éviter qu’un consommateur arrive en caisse avec un sandwich, de la lessive et des chaussettes. Mais il y a une marge de tolérance : pour arriver au montant de son ticket, il peut prendre un pain en complément d’une banane et d’un sandwich. » Et aussi des produits non alimentaires ? C’est évidemment « non » pour la CNTR. Mais la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution (FCD), elle, sous-entend que ce n’est pas impossible.

Dur de s’y retrouver, autant pour les consommateurs que pour les employés des caisses. D’autant que les magasins ne prévoient pas d’étiqueter les nouveaux produits autorisés – ce serait trop fastidieux. En revanche, certains supermarchés vont expliquer le changement de règles à leurs clients, à l’accueil ou aux caisses.


« Les consommateurs peuvent toujours tenter ! »

Jusqu’à ce que la liste précise soit définie, ce sera donc du cas par cas. Alors, suggère la FCD, « dans cette période incertaine, les consommateurs peuvent toujours tenter ! » Auprès, bien sûr, des commerçants déjà affiliés à la CNTR. Les autres doivent déposer un dossier. « On s’attend à une hausse des demandes d’autorisation, surtout des épiciers et petits commerçants ambulants, indique la CNTR. Si le dossier est complet, une semaine nous suffit pour les autoriser. » Environ 15 000 points de vente sont déjà sous convention avec la Commission.

Enfin, un rappel : deux titres-restaurant maximum sont acceptés par achat. Ils ne sont pas utilisables les dimanches et jours fériés, sauf par les salariés travaillant ces jours-là. Sur son site web, la CNTR détaille toutes les règles à connaître.





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