Masseurs kinésithérapeutes : le compte n’y est pas

Des avancées certes, mais insuffisantes !
Masseurs kinésithérapeutes : le compte n’y est pas
Un représentant de chaque organisation syndicale, professionnelle et une représentante des étudiants, ont été reçus au ministère par le cabinet de la ministre de la Santé, le jeudi 13 novembre 2014.
L’élément essentiel a été la présentation de l’arbitrage ministériel (cf. fin du communiqué).
Comme un tour de passe-passe :
Une année de préparation (préconisée par le Ministère) + 4 années de formation en IFMK = une prise en compte de 3 à 3,5 années. Soit si nous traduisons clairement un niveau Licence + 60 ECTS, ce que le Ministère évite adroitement d’énoncer.
Sans garantie formelle que les 60 ECTS de l’année préparatoire soient systématiquement cumulables aux ECTS, qu’obtiendront les étudiants avec leurs 4 années en IFMK, s’ils souhaitent reprendre un cursus universitaire ? Cursus dont les potentielles natures ne sont d’ailleurs pas identifiées.
La revendication de la CFDT santé sociaux demeure un Master plein et entier.

Enoncé de l’arbitrage ministériel :
« Le gouvernement est sensible à la nécessité de déployer une formation théorique et pratique clinique de qualité permettant aux masseurs kinésithérapeutes de prendre toute leur part dans la prise en charge des patients dans le cadres des orientations de la stratégie nationale de santé.
Dans cet objectif il a été décidé de rénover la formation initiale des masseurs kinésithérapeutes et de finaliser les travaux de réingénierie selon les principes suivants :
• La formation en masso-kinésithérapie se déploiera en quatre années de formation spécifique en institut de formation dès la rentrée de septembre 2015. Tout diplômé d’Etat bénéficiera à ce titre de 240 ECTS.
• La volonté du gouvernement est d’offrir aux candidats des chances équivalentes de devenir masseurs kinésithérapeute quels que soient leur lieu d’habitation et leurs ressources. L’objectif est de supprimer le concours à partir de la rentrée 2016.
• Dans l’attente des conclusions des travaux en cours sur les modalités les plus appropriées d’entrée dans les études de santé (réforme de la PACES), une année précédant l’entrée en institut de formation est encouragée et prend des formes diversifiées : PACES, STAPS, 1ére année de licence de sciences, permettant d’assurer une diversité des recrutements et des profils.
• Des travaux complémentaires doivent s’engager pour la rentrée 2016 afin de déterminer les modalités de sélection les plus pertinentes à l’issue de cette année.
• Dans le cas d’un projet de poursuite d’études, la première année validée peut donner à la capitalisation des crédits ECTS qui en découlent. »

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