Les personnels de l’Établissement Français du Sang en grève le 8 avril 2011
A l’appel de la CFDT et des autres organisations syndicales représentatives, les personnels de l’EFS seront en grève le 8 avril 2011, jour du Comité central d’entreprise (CCE). Par ce mouvement, ils veulent faire savoir que le projet présenté par la direction, concernant le regroupement des plateaux de Qualification biologique des dons (QBD) est irréalisable. Ce jour-là, des délégations régionales seront rassemblées à partir de 12 heures devant le 164 rue de Javel, Paris 15e.
Les élus du CCE sont très inquiets suite à la remise du rapport de l’expert SYNDEX. L’EFS pourra-t-il toujours assurer une transfusion de qualité aux quatre coins de la France ?
Au niveau financier, l’objectif de réduction des coûts de 15% n’est ni argumenté, ni justifié. La masse salariale représente au total 55% des charges dans l’EFS, toutes activités confondues. Dans ce projet, le coût humain est lourd à payer et ne fait porter les efforts que sur les salariés. Cela ne peut entraîner qu’une crainte pour tous les autres personnels pour les réorganisations à venir.
L’absence d’argumentation qui a conduit à l’option des 4 plateaux maintenus sur 14 ne peut satisfaire les élus CCE, et fait craindre qu’une décision à la va-vite n’ait été prise.
L’argument sur la sécurité transfusionnelle est réfuté car, aujourd’hui, la sécurité est déjà largement assurée. Mais demain ? La disponibilité même des produits à J+1 reste aléatoire ; l’organisation détaillée des transports, des flux… n’étant pas fournie par la direction, il n’y a aucune garantie.
De fortes dégradations des conditions de travail sont annoncées. Une diminution de moitié des effectifs est prévue quand l’activité, elle, est prévue à la hausse. Les cadences vont par conséquent s’accélérer alors que les risques professionnels ne sont pas pris en compte. Les conditions de travail devraient être étudiées d’une manière collective ; la direction ne parle que de protections individuelles qui sont censées pallier une mauvaise conception du projet !
Le personnel de l’EFS a perdu la confiance au regard de la nouvelle gouvernance. Il risque d’y perdre également l’intérêt du travail ainsi que ses compétences !
Aujourd’hui, c’est l’activité de la qualification biologique des dons qui est concernée, demain d’autres activités suivront.
Ce n’est pas seulement l’avenir des personnels de l’EFS qui est en jeu. C’est aussi l’avenir de tous les citoyens. La transfusion sanguine sauve des vies. Pourra-t-elle continuer à le faire ?
Les élus du CCE sont très inquiets suite à la remise du rapport de l’expert SYNDEX. L’EFS pourra-t-il toujours assurer une transfusion de qualité aux quatre coins de la France ?
Au niveau financier, l’objectif de réduction des coûts de 15% n’est ni argumenté, ni justifié. La masse salariale représente au total 55% des charges dans l’EFS, toutes activités confondues. Dans ce projet, le coût humain est lourd à payer et ne fait porter les efforts que sur les salariés. Cela ne peut entraîner qu’une crainte pour tous les autres personnels pour les réorganisations à venir.
L’absence d’argumentation qui a conduit à l’option des 4 plateaux maintenus sur 14 ne peut satisfaire les élus CCE, et fait craindre qu’une décision à la va-vite n’ait été prise.
L’argument sur la sécurité transfusionnelle est réfuté car, aujourd’hui, la sécurité est déjà largement assurée. Mais demain ? La disponibilité même des produits à J+1 reste aléatoire ; l’organisation détaillée des transports, des flux… n’étant pas fournie par la direction, il n’y a aucune garantie.
De fortes dégradations des conditions de travail sont annoncées. Une diminution de moitié des effectifs est prévue quand l’activité, elle, est prévue à la hausse. Les cadences vont par conséquent s’accélérer alors que les risques professionnels ne sont pas pris en compte. Les conditions de travail devraient être étudiées d’une manière collective ; la direction ne parle que de protections individuelles qui sont censées pallier une mauvaise conception du projet !
Le personnel de l’EFS a perdu la confiance au regard de la nouvelle gouvernance. Il risque d’y perdre également l’intérêt du travail ainsi que ses compétences !
Aujourd’hui, c’est l’activité de la qualification biologique des dons qui est concernée, demain d’autres activités suivront.
Ce n’est pas seulement l’avenir des personnels de l’EFS qui est en jeu. C’est aussi l’avenir de tous les citoyens. La transfusion sanguine sauve des vies. Pourra-t-elle continuer à le faire ?
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