Près de la moitié des Français ne partent pas en vacances
Près de la moitié des Français ne partent pas en vacances. Les catégories les plus aisées partent davantage et plus souvent.
     	 	  	 	 	 		  		 		 	 	       59 % des ouvriers ne partent pas contre 29 % des cadres supérieurs.
 59 % des ouvriers ne partent pas contre 29 % des cadres supérieurs. Seuls  35 % des foyers aux revenus mensuels inférieurs à 900 euros mensuels  sont partis en 2010, contre 78 % de ceux qui disposent de plus de 3 100  euros.
 Seuls  35 % des foyers aux revenus mensuels inférieurs à 900 euros mensuels  sont partis en 2010, contre 78 % de ceux qui disposent de plus de 3 100  euros. Les plus âgés quittent moins leur domicile : 33 % des plus de 70 ans déclarent partir en vacances contre 65 % des 18-24 ans.
 Les plus âgés quittent moins leur domicile : 33 % des plus de 70 ans déclarent partir en vacances contre 65 % des 18-24 ans. Plus  on habite une petite commune, moins on part en vacances : 47 % des  personnes résidant dans une commune de moins de 2 000 habitants partent  contre 70 % des Parisiens et de son agglomération.
 Plus  on habite une petite commune, moins on part en vacances : 47 % des  personnes résidant dans une commune de moins de 2 000 habitants partent  contre 70 % des Parisiens et de son agglomération. 52 %  ne partent pas en vacances pour des raisons financières. Un "budget  vacances"  peut représenter pour une famille plusieurs milliers  d’euros : impossible pour la majorité des bas salaires.
 52 %  ne partent pas en vacances pour des raisons financières. Un "budget  vacances"  peut représenter pour une famille plusieurs milliers  d’euros : impossible pour la majorité des bas salaires. Au-delà  des prix, les offres de transport et d’hébergement sont beaucoup moins  adaptées pour les familles nombreuses ou monoparentales.
 Au-delà  des prix, les offres de transport et d’hébergement sont beaucoup moins  adaptées pour les familles nombreuses ou monoparentales. Il  est plus facile de partir quand on dispose d’un réseau : s’appuyer sur  la famille ou des amis pour l’hébergement permet de réduire les coûts.
 Il  est plus facile de partir quand on dispose d’un réseau : s’appuyer sur  la famille ou des amis pour l’hébergement permet de réduire les coûts. Partir  est une question d’âge et de génération. Même s’ils disposent de  davantage de temps et que les séjours pour personnes âgées se  développent, il est plus difficile de partir pour les plus âgés, pour  des raisons qui tiennent à leur niveau de vie ou leur état de santé,  mais aussi au fait de ne pas en avoir eu l’habitude par le passé.  Cependant les jeunes séniors partent de plus en plus en vacances. C’est  après 70 ans que le taux plafonne.
 Partir  est une question d’âge et de génération. Même s’ils disposent de  davantage de temps et que les séjours pour personnes âgées se  développent, il est plus difficile de partir pour les plus âgés, pour  des raisons qui tiennent à leur niveau de vie ou leur état de santé,  mais aussi au fait de ne pas en avoir eu l’habitude par le passé.  Cependant les jeunes séniors partent de plus en plus en vacances. C’est  après 70 ans que le taux plafonne. A  niveau de vie équivalent, partir est une question de milieu  socio-culturel. Les vacances comportent une dose d’inconnu, renforcé  quand il s’agit d’aller à l’étranger. Ce saut est beaucoup plus facile à  faire quand on a vécu avec des parents qui partaient. Pour partir, il  faut des points de repère (où aller, où se renseigner, que faire, etc.)  plus ou moins bien maîtrisés selon les catégories sociales.
 A  niveau de vie équivalent, partir est une question de milieu  socio-culturel. Les vacances comportent une dose d’inconnu, renforcé  quand il s’agit d’aller à l’étranger. Ce saut est beaucoup plus facile à  faire quand on a vécu avec des parents qui partaient. Pour partir, il  faut des points de repère (où aller, où se renseigner, que faire, etc.)  plus ou moins bien maîtrisés selon les catégories sociales. D’autres  raisons expliquent le non-départ : la maladie, le fait de changer  d’emploi et de ne pas disposer de jours de congés, des difficultés  familiales.
 D’autres  raisons expliquent le non-départ : la maladie, le fait de changer  d’emploi et de ne pas disposer de jours de congés, des difficultés  familiales. 9 % de la population dit avoir choisi de ne pas partir en congés.
 9 % de la population dit avoir choisi de ne pas partir en congés.     	 	  	 	 	 		  		 		 	 	       La  crise frappe surtout ceux qui ne partent pas, des jeunes non-qualifiés  qui n’en n’ont de toutes façons pas les moyens... Mais 58 % des partants  disent qu’ils ont cherché à économiser sur leur budget vacances en  2010, contre 39 % en 2009, selon le Centre de recherche pour l’étude et  l’observation des conditions de vie (Crédoc).
 La  crise frappe surtout ceux qui ne partent pas, des jeunes non-qualifiés  qui n’en n’ont de toutes façons pas les moyens... Mais 58 % des partants  disent qu’ils ont cherché à économiser sur leur budget vacances en  2010, contre 39 % en 2009, selon le Centre de recherche pour l’étude et  l’observation des conditions de vie (Crédoc). Pour  ceux dont les revenus ont été touchés, le type de vacances évolue vers  des formules moins onéreuses comme le camping, et moins longues, hors  saison, ou dans la famille et chez des amis.
 Pour  ceux dont les revenus ont été touchés, le type de vacances évolue vers  des formules moins onéreuses comme le camping, et moins longues, hors  saison, ou dans la famille et chez des amis. Partir aide à mieux vivre le quotidien : “les  vacances participent au bien-être de chaque jour. Découvrir de nouveaux  horizons, rompre avec la monotonie de tous les jours, rencontrer de  nouvelles personnes ou tout simplement se reposer dans un autre lieu,  concourt à porter un regard plus positif à son retour sur son cadre de  vie ordinaire.”, note le Crédoc. [2]. Inversement, ceux qui ne partent pas ne disposent pas de cet échappatoire.
 Partir aide à mieux vivre le quotidien : “les  vacances participent au bien-être de chaque jour. Découvrir de nouveaux  horizons, rompre avec la monotonie de tous les jours, rencontrer de  nouvelles personnes ou tout simplement se reposer dans un autre lieu,  concourt à porter un regard plus positif à son retour sur son cadre de  vie ordinaire.”, note le Crédoc. [2]. Inversement, ceux qui ne partent pas ne disposent pas de cet échappatoire. Dans  une société ou partir en congés est présenté comme une norme par les  médias et la publicité, ne pas le faire contribue au sentiment de  « déclassement » [3].  Selon une enquête du Crédoc, 82 % des Français qui ne partent pas en  vacances se considèrent en bas de l’échelle sociale contre 59 % de ceux  qui partent : “à niveau de revenus équivalents, on se sent plus « riche » si l’on part en vacances”, indique le Crédoc.
 Dans  une société ou partir en congés est présenté comme une norme par les  médias et la publicité, ne pas le faire contribue au sentiment de  « déclassement » [3].  Selon une enquête du Crédoc, 82 % des Français qui ne partent pas en  vacances se considèrent en bas de l’échelle sociale contre 59 % de ceux  qui partent : “à niveau de revenus équivalents, on se sent plus « riche » si l’on part en vacances”, indique le Crédoc.
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Comment évolue le taux de départ en vacances ?
47 % de la population ne part pas en vacances [1]. Après une baisse du taux de départ dans les années 1990, celui-ci reste relativement stable depuis 2006.
Qui ne part pas en vacances ?
 59 % des ouvriers ne partent pas contre 29 % des cadres supérieurs.
 59 % des ouvriers ne partent pas contre 29 % des cadres supérieurs. Seuls  35 % des foyers aux revenus mensuels inférieurs à 900 euros mensuels  sont partis en 2010, contre 78 % de ceux qui disposent de plus de 3 100  euros.
 Seuls  35 % des foyers aux revenus mensuels inférieurs à 900 euros mensuels  sont partis en 2010, contre 78 % de ceux qui disposent de plus de 3 100  euros. Les plus âgés quittent moins leur domicile : 33 % des plus de 70 ans déclarent partir en vacances contre 65 % des 18-24 ans.
 Les plus âgés quittent moins leur domicile : 33 % des plus de 70 ans déclarent partir en vacances contre 65 % des 18-24 ans. Plus  on habite une petite commune, moins on part en vacances : 47 % des  personnes résidant dans une commune de moins de 2 000 habitants partent  contre 70 % des Parisiens et de son agglomération.
 Plus  on habite une petite commune, moins on part en vacances : 47 % des  personnes résidant dans une commune de moins de 2 000 habitants partent  contre 70 % des Parisiens et de son agglomération.Pourquoi ne part-on pas en vacances ?
 52 %  ne partent pas en vacances pour des raisons financières. Un "budget  vacances"  peut représenter pour une famille plusieurs milliers  d’euros : impossible pour la majorité des bas salaires.
 52 %  ne partent pas en vacances pour des raisons financières. Un "budget  vacances"  peut représenter pour une famille plusieurs milliers  d’euros : impossible pour la majorité des bas salaires. Au-delà  des prix, les offres de transport et d’hébergement sont beaucoup moins  adaptées pour les familles nombreuses ou monoparentales.
 Au-delà  des prix, les offres de transport et d’hébergement sont beaucoup moins  adaptées pour les familles nombreuses ou monoparentales. Il  est plus facile de partir quand on dispose d’un réseau : s’appuyer sur  la famille ou des amis pour l’hébergement permet de réduire les coûts.
 Il  est plus facile de partir quand on dispose d’un réseau : s’appuyer sur  la famille ou des amis pour l’hébergement permet de réduire les coûts. Partir  est une question d’âge et de génération. Même s’ils disposent de  davantage de temps et que les séjours pour personnes âgées se  développent, il est plus difficile de partir pour les plus âgés, pour  des raisons qui tiennent à leur niveau de vie ou leur état de santé,  mais aussi au fait de ne pas en avoir eu l’habitude par le passé.  Cependant les jeunes séniors partent de plus en plus en vacances. C’est  après 70 ans que le taux plafonne.
 Partir  est une question d’âge et de génération. Même s’ils disposent de  davantage de temps et que les séjours pour personnes âgées se  développent, il est plus difficile de partir pour les plus âgés, pour  des raisons qui tiennent à leur niveau de vie ou leur état de santé,  mais aussi au fait de ne pas en avoir eu l’habitude par le passé.  Cependant les jeunes séniors partent de plus en plus en vacances. C’est  après 70 ans que le taux plafonne. A  niveau de vie équivalent, partir est une question de milieu  socio-culturel. Les vacances comportent une dose d’inconnu, renforcé  quand il s’agit d’aller à l’étranger. Ce saut est beaucoup plus facile à  faire quand on a vécu avec des parents qui partaient. Pour partir, il  faut des points de repère (où aller, où se renseigner, que faire, etc.)  plus ou moins bien maîtrisés selon les catégories sociales.
 A  niveau de vie équivalent, partir est une question de milieu  socio-culturel. Les vacances comportent une dose d’inconnu, renforcé  quand il s’agit d’aller à l’étranger. Ce saut est beaucoup plus facile à  faire quand on a vécu avec des parents qui partaient. Pour partir, il  faut des points de repère (où aller, où se renseigner, que faire, etc.)  plus ou moins bien maîtrisés selon les catégories sociales. D’autres  raisons expliquent le non-départ : la maladie, le fait de changer  d’emploi et de ne pas disposer de jours de congés, des difficultés  familiales.
 D’autres  raisons expliquent le non-départ : la maladie, le fait de changer  d’emploi et de ne pas disposer de jours de congés, des difficultés  familiales. 9 % de la population dit avoir choisi de ne pas partir en congés.
 9 % de la population dit avoir choisi de ne pas partir en congés.La crise économique a-t-elle un impact sur les départs en vacances ?
 La  crise frappe surtout ceux qui ne partent pas, des jeunes non-qualifiés  qui n’en n’ont de toutes façons pas les moyens... Mais 58 % des partants  disent qu’ils ont cherché à économiser sur leur budget vacances en  2010, contre 39 % en 2009, selon le Centre de recherche pour l’étude et  l’observation des conditions de vie (Crédoc).
 La  crise frappe surtout ceux qui ne partent pas, des jeunes non-qualifiés  qui n’en n’ont de toutes façons pas les moyens... Mais 58 % des partants  disent qu’ils ont cherché à économiser sur leur budget vacances en  2010, contre 39 % en 2009, selon le Centre de recherche pour l’étude et  l’observation des conditions de vie (Crédoc). Pour  ceux dont les revenus ont été touchés, le type de vacances évolue vers  des formules moins onéreuses comme le camping, et moins longues, hors  saison, ou dans la famille et chez des amis.
 Pour  ceux dont les revenus ont été touchés, le type de vacances évolue vers  des formules moins onéreuses comme le camping, et moins longues, hors  saison, ou dans la famille et chez des amis.Partir ou pas, un marqueur social
 Partir aide à mieux vivre le quotidien : “les  vacances participent au bien-être de chaque jour. Découvrir de nouveaux  horizons, rompre avec la monotonie de tous les jours, rencontrer de  nouvelles personnes ou tout simplement se reposer dans un autre lieu,  concourt à porter un regard plus positif à son retour sur son cadre de  vie ordinaire.”, note le Crédoc. [2]. Inversement, ceux qui ne partent pas ne disposent pas de cet échappatoire.
 Partir aide à mieux vivre le quotidien : “les  vacances participent au bien-être de chaque jour. Découvrir de nouveaux  horizons, rompre avec la monotonie de tous les jours, rencontrer de  nouvelles personnes ou tout simplement se reposer dans un autre lieu,  concourt à porter un regard plus positif à son retour sur son cadre de  vie ordinaire.”, note le Crédoc. [2]. Inversement, ceux qui ne partent pas ne disposent pas de cet échappatoire. Dans  une société ou partir en congés est présenté comme une norme par les  médias et la publicité, ne pas le faire contribue au sentiment de  « déclassement » [3].  Selon une enquête du Crédoc, 82 % des Français qui ne partent pas en  vacances se considèrent en bas de l’échelle sociale contre 59 % de ceux  qui partent : “à niveau de revenus équivalents, on se sent plus « riche » si l’on part en vacances”, indique le Crédoc.
 Dans  une société ou partir en congés est présenté comme une norme par les  médias et la publicité, ne pas le faire contribue au sentiment de  « déclassement » [3].  Selon une enquête du Crédoc, 82 % des Français qui ne partent pas en  vacances se considèrent en bas de l’échelle sociale contre 59 % de ceux  qui partent : “à niveau de revenus équivalents, on se sent plus « riche » si l’on part en vacances”, indique le Crédoc.| Le « low cost » [4] réduit-il les inégalités ?  Prendre  l’avion pour ses déplacements personnels ou professionnels est loin  d’être une pratique démocratisée. La moitié des vols sont réalisés par  les 2 % des personnes les plus riches. En 2008, les 10 % des habitants  les plus riches ont fait en moyenne 1,3 voyage aérien, alors que pour  les 50 % les plus pauvres, le nombre moyen de vols est proche de zéro  (moins de 0,2 %, soit un voyage tous les 5 ans).  Les  vols charters existent de longue date et le "low cost" ne change pas  fondamentalement la donne. Comme le dit le sociologue Bertrand Réau "Avec le low cost, ceux qui bougeaient déjà bougent encore plus. Les catégories les plus défavorisées ne partent pas davantage ! ". Il est toutefois possible que, progressivement, le public s’élargisse. | 
En savoir plus :
Vacances 2010 : Les contraintes financières favorisent de nouveaux arbitrages, Crédoc, enquête « Conditions de vie et Aspirations des Français », octobre 2010.
2009 : Avec la crise, la recherche de vacances économes se développe" - Enquête « Conditions de vie et Aspirations des Français », n° 262 Mars 2010.
 A lire sur notre site :
 A lire sur notre site :[1]  4 nuits consécutives hors du domicile au cours des 12 derniers mois de  l’enquête, hors motifs professionnels, Crédoc - données 2010.
[2] Vacances 2010 : Les contraintes financières favorisent de nouveaux arbitrages, Crédoc - Enquête « Conditions de vie et Aspirations des Français » (Juin 2010).
[3] Cf Crédoc "2009 : Avec la crise, la recherche de vacances économes se développe" - Enquête « Conditions de vie et Aspirations des Français », n° 262 Mars 2010.
[4] Vols à bas prix.
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