“3 journées de mobilisation, les 29-30 septembre et 1er octobre”


Dans quel état d’esprit la CFDT aborde-t-elle cette rentrée ?

Pour nous, il s’agit d’être au maximum auprès des équipes syndicales et des salariés, en particulier dans les entreprises en difficulté, et de rendre la CFDT visible face à la crise dans ce qu’elle fait et ce qu’elle revendique. Ce sont vraiment les deux axes prioritaires de la rentrée : accompagner les équipes, être au contact des salariés.

Les trois journées de mobilisation, les 29-30 septembre et 1er octobre, visent à écouter les salariés dans ce qu’ils vivent face à la crise et à leur expliquer ce qu’on peut faire. Durant cette semaine d’action, nous organisons des réunions avec les salariés, dans les zones industrielles, artisanales et commerciales. Aller vers les salariés, ce n’est pas seulement distribuer des tracts, mais se mettre à leur écoute et leur faire des propositions concrètes, en fonction de leur situation. Le message, c’est : “Face à la crise, la CFDT à vos côtés”.

D’autres rencontres sont prévues, en octobre et novembre, entre les militants d’entreprise et les secrétaires nationaux. Quel sens souhaite leur donner la CFDT ?

Les rencontres des responsables CFDT avec les militants permettront d’entendre les équipes et de les accompagner, afin de les aider à être plus efficaces face à la crise. À Heuliez, où le projet de la CFDT a finalement abouti, l’équipe nous a dit que la présence de François Chérèque a eu un effet de levier. Les responsables de la CFDT se doivent d’être là, auprès des équipes.

De telles actions de proximité sont-elles les plus efficaces dans la période ?

Oui, car la réalité macroéconomique est trompeuse. Entre une entreprise qui licencie pour maintenir ses marges et celle qui subit la crise de plein fouet, les réponses ne peuvent être les mêmes. Grâce aux mobilisations du premier semestre, on a obtenu des résultats concrets, sur le Fiso (fonds d’investissement social), l’accord dans la métallurgie, le chômage partiel… Il faut maintenant rendre ces acquis effectifs et lisibles pour tous, en fonction des situations de chacun. On a une boîte à outils qui peut répondre à beaucoup de situations ; il faut voir au cas par cas ce qu’on peut faire. Pour cela, il faut que les responsables soient au contact des militants et les militants au contact des salariés.

Propos recueillis par Aurélie Seigne

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