Retraites
«Je vous le dis clairement, nous ne sommes pas dans cette posture de négociation de contreparties à une réforme que nous combattons», a insisté le secrétaire général. «Ce que nous voulons décider aujourd’hui est un projet alternatif et non pas un complément ou une adaptation du projet gouvernemental».
«Pour nous, les objectifs de cette réforme restent les mêmes: sauver notre système de retraites par répartition, donc faire une réforme globale et juste», a-t-il insisté. «Ne nous cachons par derrière notre petit doigt, nous ne pouvons nier qu’il faut faire évoluer notre système, sauf à repasser la patate chaude aux générations qui arrivent sur le marché du travail».«Nous souhaitons une réforme qui s’inscrive dans la durée, qui pense l’avenir et qui réduise les inégalités (...) En aucun cas cela ne peut se faire par un déplacement de l’âge légal de départ», a affirmé Chérèque.
Sur les raisons de la démarche gouvernementale, François Chérèque a estimé que la crise économique et «son impact sur l’emploi et les cotisations retraites» en était le principal moteur:«Cette crise est d’abord une crise financière, elle doit être réglée par des mesures financières, c’est à dire une réforme fiscale (...) Les salariés ne doivent pas être les seuls à payer la note des conséquences de la dérive de la finance mondiale».
Le syndicat CFDT, dont le congrès s’achèvera vendredi, appelle à une journée de mobilisation sur les retraites le 24 juin prochain.
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