600 manifestants pour la maternité :La CFDT est présente !
copie article sud ouest :
Les organisateurs de la manifestation eux-mêmes ont été surpris par la mobilisation des habitants de l'arrondissement de Saint-Jean-d'Angély pour défendre leur hôpital. « Nous étions 100 lors de notre première action, 200 lors de la deuxième ; là, avec 600, nous nous apercevons que nos concitoyens sont réellement attachés à leur établissement de santé de proximité », estimait Vincent Tranquard, de la CGT, syndicat qui organisait cette manifestation avec Sud.
De nombreux élus - dont la nouvelle maire angérienne, Françoise
Mesnard, mais aussi celui qui l'avait précédée, Paul-Henri Denieuil -
venus de tout l'arrondissement, ont arpenté la ville, écharpe tricolore
au vent, pour refuser le sort qui semble promis à la maternité du centre
hospitalier.
Avec 600 salariés, l'hôpital angérien est le premier employeur de la ville et de nombreux habitants ont pris conscience du péril.
Après une bonne trentaine de minutes de marche sous un ciel menaçant et au rythme des chansons de Stromae, la délégation a stoppé devant la sous-préfecture.
Pour le syndicat Sud, Nicolas Turpin a claironné : « Nous nous opposons au plan de restructuration de notre centre hospitalier. La santé ne doit pas constituer de valeur marchande. »
« Responsabilités diluées »
Rejoints par la CFDT, qui vient de créer une section dans le centre hospitalier, les syndicalistes ont ensuite stigmatisé la direction commune aux établissements saintais et angériens. « Depuis 2010, cette direction commune a dilué les responsabilités sur notre hôpital… à tel point qu'aujourd'hui on ne sait plus qui prend les décisions », poursuivait Vincent Tranquard.
À l'annonce du plan de retour à l'équilibre prévu par la direction, les syndicats ont demandé une expertise extérieure. Dans un courrier du 7 mai, le directeur a annoncé qu'« une requête en référé (NDLR : contestant l'expertise souhaitée) allait être prochainement adressée au tribunal de grande instance de Saintes ». La tension est donc montée d'un cran entre direction et le personnel.
Après avoir révélé que, « dans sa catégorie, la maternité angérienne est la première du Poitou-Charentes et la sixième en France », Françoise Mesnard a annoncé qu'elle allait rencontrer les responsables de l'Agence régionale de santé - autorité de tutelle de l'hôpital - le 6 juin prochain.
En attendant cette date, les syndicats entendent bien maintenir la mobilisation.
La population ne semble pas résignée, à l'image de David, un jeune papa qui a ouvert le groupe « Les Cigognes » sur Facebook et totalise déjà plus de 1 250 soutiens.
Les organisateurs de la manifestation eux-mêmes ont été surpris par la mobilisation des habitants de l'arrondissement de Saint-Jean-d'Angély pour défendre leur hôpital. « Nous étions 100 lors de notre première action, 200 lors de la deuxième ; là, avec 600, nous nous apercevons que nos concitoyens sont réellement attachés à leur établissement de santé de proximité », estimait Vincent Tranquard, de la CGT, syndicat qui organisait cette manifestation avec Sud.
Avec 600 salariés, l'hôpital angérien est le premier employeur de la ville et de nombreux habitants ont pris conscience du péril.
Après une bonne trentaine de minutes de marche sous un ciel menaçant et au rythme des chansons de Stromae, la délégation a stoppé devant la sous-préfecture.
Pour le syndicat Sud, Nicolas Turpin a claironné : « Nous nous opposons au plan de restructuration de notre centre hospitalier. La santé ne doit pas constituer de valeur marchande. »
« Responsabilités diluées »
Rejoints par la CFDT, qui vient de créer une section dans le centre hospitalier, les syndicalistes ont ensuite stigmatisé la direction commune aux établissements saintais et angériens. « Depuis 2010, cette direction commune a dilué les responsabilités sur notre hôpital… à tel point qu'aujourd'hui on ne sait plus qui prend les décisions », poursuivait Vincent Tranquard.
À l'annonce du plan de retour à l'équilibre prévu par la direction, les syndicats ont demandé une expertise extérieure. Dans un courrier du 7 mai, le directeur a annoncé qu'« une requête en référé (NDLR : contestant l'expertise souhaitée) allait être prochainement adressée au tribunal de grande instance de Saintes ». La tension est donc montée d'un cran entre direction et le personnel.
Après avoir révélé que, « dans sa catégorie, la maternité angérienne est la première du Poitou-Charentes et la sixième en France », Françoise Mesnard a annoncé qu'elle allait rencontrer les responsables de l'Agence régionale de santé - autorité de tutelle de l'hôpital - le 6 juin prochain.
En attendant cette date, les syndicats entendent bien maintenir la mobilisation.
La population ne semble pas résignée, à l'image de David, un jeune papa qui a ouvert le groupe « Les Cigognes » sur Facebook et totalise déjà plus de 1 250 soutiens.
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