32ème étape du bus des saisonniers à Trouville




















Avant de quitter la Normandie, le bus CFDT faisait une halte, le 19 août, à Trouville sous un soleil de plomb loin des caricatures sur le crachin normand.

Le mercredi à Trouville, c’est jour de marché. Sous un soleil radieux, la station balnéaire est bondée comme jamais. Dès 9 heures, Bertrand Brière, secrétaire régional de Basse-Normandie en charge du dossier saisonniers, et l’équipe de militants normands, partent, panier de dépliants sous le bras, au devant des travailleurs saisonniers, à l’image de ce vendeur de fraises qui travaille dans une exploitation de fruits rouges de 12 hectares. « Cette année, crise oblige, les embauches en Basse Normandie de travailleurs saisonniers n’auront pas été aussi nombreuses que celles des années précédentes, que ce soit dans les casinos ou les grandes surfaces », constate Cécile Lisoie, secrétaire nationale de la fédération des Services CFDT.

Devant le bus stationné face casino, passage obligé pour se rendre du marché à la plage, Pieter Feichter, tout nouveau membre du Bureau national de la Confédération étudiante et responsable local du Havre, est venu épauler les équipes CFDT et informer les étudiants de passage. Il a notamment pu prendre contact, avec le journaliste stagiaire envoyé couvrir le passage du bus pour Ouest France qui fait partie des 70 % des étudiants qui travaillent l’été, le plus souvent par besoin financier. Après un pique-nique improvisé dans bonne humeur, Valérie, David, Thierry, et les autres consacrent leur après midi à aller à la rencontre des saisonniers travaillant dans les cafés et restaurants de Trouville, ainsi que sur la plage. Un couple, elle travailleuse saisonnière, lui étudiant, repartiront informés par les militants avec en prime quelques contacts concrets à activer.

La bonne ambiance et le soleil ne doivent cependant pas faire oublier que tout n’est pas gagné pour autant, comme le rappelle Catherine Lapouge, secrétaire générale de l’Uri. : « Du boulot reste à faire pour que les saisonniers aient maintenant accès, pendant les inter-saisons, à la formation professionnelle ».

N.B. (avec Isabelle Gonzalez et Bertrand Brière)

En Basse-Normandie, l’emploi saisonnier c’est 11 000 salariés, soit l’équivalent de l’emploi du secteur nucléaire. Des saisonniers que l’on retrouve dans le secteur de l’hôtellerie-restauration bien sûr, mais aussi dans la culture des moules ou l’exploitation des fruits rouges.

C’est pourquoi la CFDT de Basse-Normandie travaille depuis longtemps pour améliorer les contritions de travail et d’hébergement des saisonniers comme l’explique Didier Pottier, secrétaire général adjoint de l’Uri, « déjà en 2000, nous avions initié la création de la Maison des saisonniers, aujourd’hui ouverte à Villers-sur-Mer et destinée à loger les travailleurs saisonniers. Même si nous ne sommes pas aujourd’hui associés à sa gestion, car c’est la Chambre de commerce qui la gère, nous sommes néanmoins très fiers de la réussite de ce projet, car l’hébergement reste le problème crucial des saisonniers ».

Retrouvez les précédentes étapes de la tournée du bus des saisonniers 2009


Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

CGOS info :

Retraite des pères et mères: les nouvelles règles

CGOS : Vos prestations Vacances adultes