Communiqué de presse n°104 du 11 décembre 2009

Déclaration d'Hervé Garnier, secrétaire national - Apprentissage à l’université, pas question de réduire les droits des jeunes !

Le groupe de travail présidé par Henri Proglio vient de rendre un rapport sur l’insertion des jeunes sortis de l’enseignement supérieur. Ce texte propose de faire de l’apprentissage le moyen de resserrer les coopérations entre entreprises et universités pour faciliter l’insertion des nouveaux diplômés.

Pour la CFDT, c’est une piste sérieuse car l’obtention d’un diplôme par l’alternance permet un meilleur accès à l’emploi.
L’objectif est de sécuriser le passage entre éducation et emploi, mais aussi d’aider des jeunes à poursuivre des études tout en leur assurant un revenu par le travail en entreprise. Les mesures proposées doivent conduire à réduire les années de précarité qui touchent les jeunes lors de l’entrée dans la vie active.
En revanche, l’insertion professionnelle par le développement de l’alternance à l’université ne doit pas être déconnectée du contexte plus large de l’apprentissage en France etpose donc la question de son financement.
Parmi les propositions, exonérer l’employeur des cotisations Unedic est inacceptable. C’est remettre en cause les principes fondamentaux de l’assurance-chômage et promouvoir l’idée fausse qu’embaucher un jeune est un risque qui nécessite un dédommagement. Pour redonner confiance aux jeunes, il faut avant tout admettre qu’ils sont des salariés comme les autres, avec les mêmes droits.
Le rapport ignore d’autres problématiques d’ordre social : le logement, les conditions de travail, la santé.
La CFDT attend de savoir comment seront associés les partenaires sociaux lors des ateliers de réflexion sur l’apprentissage lancés par Laurent Wauquiez, qui doivent formuler des propositions d’ici fin février.
© CFDT (mis en ligne le 11 décembre 2009)

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